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Jean-Lionel AMBLARD - SYNAPSE Construction

Portrait d'adhérent
Rencontre avec le Directeur Général de SYNAPSE Construction
Adhérent Cinov Ingénierie
Portraits d'adherents
Image
Photo Jean-Lionel Amblard
Texte

Je voudrais défendre avec mes pairs le positionnement de l’ingénieur comme un concepteur, non un calculateur 

Signature
Jean-Lionel Amblard
Titre
Directeur Général de SYNAPSE Construction

En tant que société d’ingénierie du bâtiment, quels sont vos domaines d’intervention ?

Avec sa vision globale du bâtiment, SYNAPSE Construction a la capacité d’adresser pour ses clients une multitude de sujets :  fluides et thermique, électricité, structure (béton, métal, bois), sécurité incendie, voiries et réseaux divers, économie de la construction, maîtrise de l’énergie, respect du décret tertiaire, conception d’unités de restauration collective… Nous apportons des compétences techniques et du conseil pour concevoir des bâtiments optimisés en fonction des besoins des clients et de l’usage qui va en être fait.

A partir de nos 7 implantations en Auvergne-Rhône-Alpes (Ecully, Bellignat, Annecy), en Bourgogne-Franche-Comté et en Ile-de-France, nous rayonnons aujourd’hui sur l’ensemble du territoire national.

Pourquoi êtes-vous adhérent de Cinov Ingeniérie, et quel rôle jouez-vous au sein de la fédération ?

Faire partie de Cinov Ingénierie nous permet d’exister par la force du nombre. En effet, le collectif nous donne du poids aux yeux des pouvoirs publics, notamment dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, où les marchés du bâtiment et de l’ingénierie sont dynamiques.

Cinov offre une relation de proximité qui est importante. La fédération est présente dans chaque région et chaque département. Il est donc possible de s’engager dans une démarche commune de promotion de nos métiers à proximité de notre lieu d’activité. Où que l’on soit sur le territoire régional, Cinov est en capacité, par le biais de ses adhérents, de représenter et promouvoir l’ingénierie auprès des maîtres d’ouvrage.

Pour moi, adhérer veut dire s’impliquer. Depuis 2017, je suis vice-président de Cinov Rhône-Alpes, plus particulièrement en charge des relations avec les maitres d’ouvrages publics et de la participation aux jurys des concours de maîtrise d’œuvre. Je représente la fédération au sein de différents groupes de travail et commissions mis en place par la Métropole de Lyon ou encore le Cluster Eco-Bâtiment, ainsi que lors de tables rondes sur des sujets tels que la réglementation environnementale RE2020 et comment son déploiement est vécu aujourd’hui par l’ingénierie.

Quels sont les thèmes qui rythment votre engagement ?

Si les métiers de l’ingénierie sont présents sur le créneau de la maîtrise de l’énergie depuis de nombreuses années déjà, c’est un sujet qui est d’autant plus d’actualité aujourd’hui. L’ingénierie a clairement une pierre à apporter à l’édifice de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation énergétique. Pour moi, la sobriété énergétique doit avant tout être « heureuse ». Plutôt que de ne plus prendre du tout l’avion ou la voiture, ou de couper l’électricité pour éviter d’en consommer, il faut surtout faire preuve de bon sens pour optimiser les déplacements et éteindre ce qui ne doit pas nécessairement rester allumé. C’est vers cet état d’esprit de sobriété heureuse que l’ingénierie doit pousser.

Au cours des dernières décennies, l’ingénierie s’est laissé enfermer dans un rôle de garde-fou par rapport à une réglementation : concevoir, faire un calcul et vérifier que le résultat est conforme. Or nous concevons des bâtiments pour que des gens vivent ou travaillent à l’intérieur. Aujourd’hui, la RE2020 nous donne l’opportunité de concevoir à nouveau avec une vision globale orientée vers l’usage du bâtiment. Je voudrais défendre avec mes pairs le positionnement de l’ingénieur comme un concepteur, non un calculateur. Il joue un rôle clé dans l’adaptation de la structure à l’usage, comme dans le choix et l’optimisation de l’utilisation des ressources. Et il ne s’agit pas que de thermique. En matière de construction bois, par exemple, l’ingénieur structure s’intéressera aux filières d’exploitation proches du chantier. Cela fait partie des nouveaux éléments que nous devons prendre en compte.

Nos métiers sont passionnants : ils parlent en même temps du présent, du futur et du passé, et sont en lien avec le quotidien de chacun. Alors je voudrais dire aux jeunes qui hésitent à se lancer dans des études liées à l’ingénierie du bâtiment : allez-y, foncez !

 

Pour contacter Jean-Lionel Amblard

jlamblard@synapse-construction.com

Téléphone : 06 45 45 15 81

Plus d’info dans notre annuaire

 

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